Salut, femmes ! Je suis peu présente en ce moment car très occupée par ma recherche d’emploi.
J’ai eu deux entretiens d’embauche cette semaine et j’ai donc dû faire face au stress. J’en profite donc pour vous parler d’une activité ou plutôt d’une philosophie de vie qui pourrait changer la vôtre (de vie).
Il s’agit de la méditation en pleine conscience. Je précise « en pleine conscience » car j’imagine qu’il y a plusieurs types de méditation, or je ne connais que celle-là.
Méditer, contrairement à ce qu’on croit, ce n’est pas se mettre en tailleur en faisant « Oooom ». Méditer c’est prêter attention à ce qui se passe là, maintenant.
Notre évolution a fait en sorte que nous devenions super forts pour rester en vie. Imaginez. Si vous êtes là aujourd’hui c’est que depuis que la bactérie est bactérie, tous vos ancêtres se sont démerdés pour rester en vie, au moins assez longtemps pour s’assurer une descendance. On est le top du top de la survie.
Si on vivait dans la jungle, tout ça serait fort utile.
Il se trouve qu’aujourd’hui on n’a plus besoin de faire attention au tigre qui rode près de la grotte ou au voisin psychopathe qui menace de nous voler notre steak avec son gourdin.
Sauf que le cerveau lui, il a pas compris. Il en est resté à la pré-histoire.
Comment vit-on dans une société moderne avec un cerveau préhistorique ?
Réponse : on vit stressé. Notre cerveau continue de se mettre en alerte comme si nous avions à faire face à un danger dans des situations qui pourtant ne comportent aucun risque. Prenez mon entretien d’embauche d’hier.
Alors que j’attendais dans une salle la personne qui devait me faire passer l’entretien, voici les symptômes que je présentais :
- J’avais le cœur qui battait relativement vite, à vue de nez je dirais 100 pulsations/minute.
- J’avais les mains froides et moites. Froides car le sang avait reflué des extrémités vers le cœur et les poumons pour permettre la fuite.
Traduction : je me préparais à fuir un mammouth en rut enragé alors que je passais un entretien d’embauche. Y a rien qui cloche ?
Je savais que j’avais quelques minutes devant moi.
- Sans rien changer à ma manière de respirer, je prête attention à ma respiration. J’observe la façon dont mon ventre se gonfle et se dégonfle. J’observe les mouvements de mon diaphragme. Je remarque le changement de température de l’air qui entre dans mes narines (frais) et de l’air qui ressort (tiède).
- À un moment, inévitablement, des pensées vont venir perturber ce travail d’observation et mon mental va tenter de m’extirper de l’instant présent. Sans jugement, je remarque le contenu de ce qui m’a distraite et je ramène mon attention vers l’exercice.
Très vite, mon rythme cardiaque a ralenti et j’ai réussi à rester plus sereine au lieu de monter en pression au fur et à mesure que le moment approchait.
Ce mouvement de va et vient entre les pensées et l’exercice est au cœur de la pratique méditative. Mêmes les grands méditants qui pratiquent plusieurs heures par jour ne peuvent se soustraire à l’envahissement par les pensées.
Nous anticipons les évènements, avons tendance au pessimisme voire imaginons des scénarios catastrophes car c’est la meilleure manière de rester en vie.
Méditer permet de se détacher du mental qui ne cesse jamais de discourir, de décrire, de débattre, d’argumenter (comme une radio en fond), au moins pendant quelques instants, quelques minutes, quelques heures, pour apprécier pleinement l’instant présent.
Il y a une différence entre : se laisser happer par la beauté d’un coucher de soleil et regarder un coucher de soleil en se disant : « Oh la la comme c’est beau… je voudrais bien que machin soit avec moi… dommage que j’ai pas mon appareil photo… tiens ça me fait penser que… ».
Plus on médite, moins on a tendance à se laisser embarquer dans des ruminations et le stress a moins d’impact. Cependant, comme les abdos-fessiers, cela demande une pratique régulière. On n’a pas tout, tout de suite.
En plus de l’attention à la respiration, il existe le body-scan qui consiste à observer (pas avec ses yeux) chaque partie du corps en remontant des pieds vers la tête ou inversement. On peut également prêter attention aux bruits qui nous entourent ou aux odeurs. C’est là que le baume Badger entre en jeu.
Généralement, quand je médite, je commence par prêter attention à ma respiration pendant quelques minutes puis je fais un body-scan et enfin je prête attention aux bruits.
À chaque étape, je ne lâche pas ce que j’étais en train de faire précédemment. Au niveau odeur, j’avais donc un manque (dans ma chambre ça ne sent rien de particulièrement remarquable).
Du coup maintenant je m’applique un peu de baume sur le nez, afin d’avoir cet élément à prendre en compte également.
Le baume Yoga & Meditation contient des huiles essentielles qui sont connues pour favoriser la méditation et la relaxation : l’HE de cèdre, l’HE de santal, l’HE d’encens et les HE d’agrumes.
Si mon article vous a donné envie d’aller plus loin, je vous conseille quelques ouvrages de référence sur le sujet :
Christophe André : Méditer jour après jour
Thich Nhat Hanh – Le miracle de la pleine conscience
La pleine conscience est même utilisée, couplée avec la thérapie cognitive pour prévenir les rechutes dépressives. Le taux de rechute est inférieur avec la thérapie qu’avec un antidépresseur.
Depuis que je pratique, j’arrive à m’extirper de mes ruminations quand je suis stressée ou quand je fais face à un problème. J’arrive à profiter davantage des moments de repos même si je sais que j’ai quelque chose de déplaisant ou de stressant à faire dans les jours qui viennent.
On peut méditer assis, allongé mais aussi en faisant la vaisselle : en prêtant attention à la sensation de l’eau chaude sur les mains, au bruit que font les couverts, à l’odeur du liquide vaisselle… ou encore en mangeant !
Bon, je m’arrête là sinon je suis partie pour une heure ! (Le sujet me passionne quelque peu).
À bientôt et keep cool, respirez, fumez du pavot mais ne laissez pas le stress vous manger crue !